26/02/2010



Paolo Giordono

La solitude des nombres premiers


Deux humains, Mattia etAlice. Ils grandissent et s'arrachent de la normalité par un traumatisme physique pour l'une, et une erreur inoubliable qui culpabilise à vie l'autre.
Ils se frôlent et puis jouent à s'oublier l'un l'autre, se blessant et se caressant plutôt maladroitement.
Mattia sera un homme seul et trop bon scientifique, Alice se perdra dans une histoire absurde, devient photographe.

J'ai aimé ce livre, de son titre à son écriture. Elle râpe et elle arrache les vieilles peaux, mais aussi un peu des chairs vivantes pour que le sang affleure et les veines ne soient plus devinées par transparences mais exposées dans leurs charpies dures.

rappelle

tout les gens paumés qui nous croisent et qu'on auraient pu aimer, les histoires inventées sur le pouce à cause d'un regard, les quiproquo



il y a 2 mois