03/01/2010

Nouveaux contes


Marguerite Yourcenar

Nouvelles Orientales

Dedans, il y a dix nouvelles, qui ressemblent beaucoup à des contes de près. Celles qui encadrent le recueil parlent de peinture; celles qui sont juste après ou juste avant, toutes deux évoquent les grandeurs et petites folies de Marko Kraliévitch; les femmes impossibles se meuvent dans la troisième, quatrième, septième et dixième histoire, toujours accompagnées d'un homme impuissant car mourant, trop respectueux, déjà mort ou foules lubriques; la cinquième et la sixième sont, elles, à propos d'autre chose que des femmes, bien qu'elles en aient un temps le corps et le charme portés à leur perfection.

J'ai aimé, et même adoré, comme des vieilles idoles trop sensuelles ou trop belles. Comment Wang-Fô fut sauvé est ma préférée, parce que je l'ai vu mise en image dans une bande dessinée éthérée et ouatée qui m'a transféré, modeste, l'ambiance sans prétendre au génie du peintre.

rapelle

Un livre de conte japonais.
De loin La Trilogie de l'Empire, de R.E. Feist.
Le Clan des Otori, de L. Hearn, pour certaines morales.