26/01/2010

Théâtre expresse - love Sophia




Amélie Nothomb

Les combustibles


Le Professeur, son assistant et admirateur Daniel, et Marina, élève de l'un et amante du second. Dans une ville en mauvais état, parcourue par les balles et les soldats. Il fait très froid, il neige dehors, pas encore dans l'appartement où les trois caractères se rejoignent et parlent. Mais la guerre empêche le bon fonctionnement du chauffage et aller à l'université se coller aux radiateurs est assez dangereux vu la régularité des explosions. Donc Marina supporte de moins en moins le froid, le Professeur décide de bruler ses livres une fois les meubles sacrifiés au maximum, et il doit sélectionner les quels peuvent bruler et ceux qui sont trop précieux pour disparaître. Surtout que sa collection est assez unique et diversifiée pour poser de nombreux dilemme littérairement moral.

J'ai un peu aimé, surtout pour le moment où on passe à des joutes sur l'intérêt de tel ou tel bouquin au fait que le Professeur s'amuse finalement à défendre des livres qui ne lui plaise pas vraiment à ses cours magistraux. On entre dans le cœur de l'écrit et de la lecture, des impostures qu'on s'impose et des plaisirs secrets qui s'exposent sont plus vibrants que les faux choix du début. Une autre part aussi, de Marina dans le froid, comment elle se cache dans le corps d'un autre pour lui prendre du répit tout en oubliant ses préjugés moraux pour un peu de réconfort. Daniel est le plus agaçant et en même temps, il est celui qui gratte la plaie et reste ancré dans une sorte de normalité.

rappelle

Pas grand chose. C'est le principe de Nothomb?
Bon, un peu Fahrenheit 451 quand même.




Lu il y a quelques semaines.